Vous avez mal à l'image ou souhaitez la booster ? Allez voir votre généraliste.

#English version coming soon

Lucie, tu as un profil ‘atypique’ me dit on parfois.

Ma force est la polyvalence. 4x4 du design, ma singularité est de pouvoir naviguer sur tous les terrains. J’assume avoir un profil que je qualifie « d’hybride ». N’étant ni une pure playeuse digital et ni uniquement une brand designer. Je suis ce qu’on appelle une généraliste ou un DA 360. 

Aujourd’hui, prétendre toucher à tout n’est-il pas le nerf de la guerre de l’activité d’un designer ? Une marque a besoin d’une vision globale et d’une main-d’oeuvre 360 pour la mettre en place. Mes expériences et les opportunités qui m’ont été présentées depuis ma sortie de l’école, de Londres à Paris, n’ont fait qu’enrichir mon profil d’année en année . 

Aujourd’hui, je peux en totale assurance parler d’univers graphique et de stratégie de marque avec un planneur stratégique ou un DC, échanger sur des wireframes avec un product owner ou concevoir un rapport annuel avec un chef de projet éditorial. 

Je ne fais pas partie de ceux qui affirment que savoir tout faire équivaut à ne rien savoir faire. Bien au contraire. Là se trouve une valeur ajoutée. La multicompétence : la vision transverse pour une cohérence parfaite est exactement ce qu’on doit exiger d’un designer aujourd’hui.  

La multi casquette est la clé de l’adaptation de nos jours. Les agences elle-mêmes l’ont bien compris. Elles se diversifient et se regroupent, pour proposer à leur client des solutions en kit. On ne parle plus d’agence de pub mais d’agence de com, et non plus de brand agencies mais d’agence-conseil. 

Comment une marque peut-elle remettre son avenir entre les mains d’une seule et même compétence? Débat ouvert !

Lucie Lebaz • www.lucielebaz.com

Entre freelance et autorité d'expertise, compatibilité bullshit ?

Je m'interroge sur le lien entre freelance et autorité d'expertise, est-ce possible ? Comment la construit-on?

L'autorité, c'est quoi ? Une crédibilité qui fait de vous une référence. On vous écoute.L'autorité se construit de la voix de l'expert. 
Elle se construit lorsque vous parvenez à être et à rester crédible auprès de vos clients, c'est-à-dire en comprenant leurs besoins plutôt que les vôtres ou ceux liés à vos envies égotiques .  Plus les gens vous voient, plus la notion d'omniprésence vous vaut d'être reconnu et suivi. De là, votre crédibilité se construit, s'affirme. 

Ce que vous dites, exposez, produisez est beaucoup moins soumis au filtre du bullshitter, celui de l'imposteur ou encore de la réaction mentale de "quelle-connerie-ce-post". 

A partir de là, le statut de freelance et l'autorité d'expertise peuvent se natter et faire naître une crédibilité forte, visible et / ou médiatisée. 

Le freelance qui entreprend sera le meilleur candidat à l'autorité d'expertise. Ni bourreau, ni victime de son statut, il donne pour mieux recevoir. 

L'expertise amène à la confiance qui entraine l'autorité.

Si on m'avait posé la question, il y a quelques années, à qui appartenait ce type d'autorité dans mon milieu pro, j'aurais répondu que l'autorité appartient, aux agences et à leurs Dir-Créa ou bien aux gros annonceurs et à leurs Dir-Com. Backupés par de gros budgets, ils sont vus, reconnus et crédibilisés : l'autorité leur appartient naturellement, on parle d'eux. Ceci est faux. Je comprends et je constate que l'autorité appartient surtout à celui qui s'exprime. 

Le public suit une voix, une opinion, un esprit et non pas/plus uniquement des anonymes appartenants aux coulisses de grandes scènes. 

Exprimez-vous, postez, commentez, produisez, parlez. Faites parler. Posez des mots sur vos opinions : partagez. 

Le freelance qui se met à l'ombre, fait le choix assumé de ne pas se mettre au soleil : son statut n'en est pas le responsable. 

Conseil : n'attendez pas qu'on vous donne un transat pour vous EXPOSER. Pour obtenir l’autorité, commencez par vous AUTORISER.